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Caractérisation du domaine continental

Lorsqu’on échantillonne une vieille lithosphère, on remarque que les basaltes, gabbros et péridotites sont
métamorphisés : ils présentent des minéraux altérés (ex : plagioclases transformés en chlorite) et de nouveaux minéraux
sont apparus : amphibole homblende, actinote, albite…
Ces nouveaux minéraux sont hydratés, ils possèdent dans leur formule chimiques des radicaux hydroxyles (OH-) qui
étaient absents dans les minéraux d’origine.
Ce métamorphisme dit hydrothermal est le résultat d’une déformation cassante et souple de la lithosphère suite à la
tectonique excessive, à l’infiltration d’eau de mer froide qui accélère le refroidissement et est à l’origine d’une
déstabilisation des minéraux magmatiques initiaux (plagioclases et pyroxène) ainsi que de la cristallisation de minéraux
hydratés, stables à basse température (amphiboles et chlorites)
Le sommet de l’asthénosphère en se refroidissant, se transforme en manteau lithosphérique plus froid et plus rigide. Ceci
est visible par l’enfoncement de l’isotherme 1250°C lorsqu’on s’éloigne de la dorsale. Cela conduit donc à
l’épaississement progressif de la lithosphère océanique. Le refroidissement et le métamorphisme hydrothermal
provoquent l’augmentation de la densité de la lithosphère océanique, ce qui aboutit à son enfoncement et par voie de
conséquence à celui du fond océanique : on parle de subsidence thermique. Lorsque la densité de la lithosphère froide,
épaisse et hydratée va atteindre et dépasser celle de l’asthénosphère dont la densité est considérée comme constante, il y
aura subduction. Cela explique l’âge limite observable de la lithosphère océanique

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