Your Cart

Le Pacifique au « siècle asiatique »

On Sale
£20.00
£20.00
Added to cart
Preview

Si vous achetez ce produit, veuillez noter que vous n'êtes pas autorisée/autorisé à copier ce document et/ou à le partager sur quelque plateforme ou à qui que ce soit et/ou à le publier sur l'internet ou sur quelque média que ce soit. Vous n'êtes pas non plus autorisée/autorisé à modifier les documents que vous recevrez, à les désintégrer/séparer et/ou à enlever le filigrane.



Ce numéro a été traduit de l’anglais, la version anglaise ayant été publiée sous le titre, The Pacific in the ‘Asian Century’, fin décembre 2020.

--

Lorsque l’on évoque les intérêts, les tensions ou les opportunités géostratégiques de l’Asie-Pacifique ou de la région indopacifique, l’Asie retient en général davantage l’attention que les petits États et territoires du Pacifique insulaire, ou même que l’Australie. L’expression de « siècle asiatique », née dans les années 1980, l’exprime bien : ce sont les économies industrialisées de l’Asie, s’appuyant en partie sur un marché intérieur fait d’une large classe moyenne en pleine croissance, qui pèseront ensemble plus de la moitié du PIB mondial vers 2050. Et justement, l’Asie en ce début du XXIème siècle est un enjeu également du point de vue des divers gouvernements océaniens. Ce numéro se concentre sur les différentes modalités des relations qu’entretient le monde océanien avec l’Asie orientale, ainsi que sur les réactions que ces relations engendrent parmi les puissances occidentales.

Ce numéro de la revue Outre-Terre s’articule autour de trois axes :

  • Le premier aborde les enjeux du « siècle asiatique » et des relations avec l’Asie du point de vue des États océaniens, et notamment des petits États insulaires en développement. Tim Harcourt explique ainsi l’histoire des relations commerciales et diplomatiques de l’Australie avec l’Asie : l’ouverture au commerce avec le Japon dans les années 1950 puis avec la Chine dans les années 1970, celle-ci s’accompagnant de la fin de la « politique de l’Australie blanche » datant de 1901. Mark Rolls examine le rapport de la Nouvelle-Zélande, partenaire de dialogue de l'ASEAN (Association des nations de l'Asie du Sud-Est), aux coopérations internationales de cette dernière en matière de sécurité régionale. Xinyuan Dai et Joshua Holmes explicitent la faiblesse des institutions économiques régionales de l’Asie-Pacifique, arguant que celle-ci a d’abord facilité la mise en place de l'accord commercial transpacifique (TPP), puis, avec le repli américain, a permis un espace important aux initiatives régionales chinoises. Joanna Siekiera développe l’idée d’un régionalisme océanien des États insulaires en développement, qui serait renforcé par les relations croissantes de ces États avec l’Asie. Ronald May, enfin, nous plonge dans les enjeux de part et d’autre de la seule frontière terrestre entre Océanie et Asie : celle qui sépare l’État indépendant de Papouasie-Nouvelle-Guinée et les territoires papous sous souveraineté indonésienne.

  • Le deuxième axe s’intéresse aux perspectives actuelles sur les motivations et les actions concrètes de la Chine dans le Pacifique-Sud. Sébastien Goulard présente tout d’abord ce qu’est la « Nouvelle Route de la Soie » du président chinois Xi Jinping telle qu’elle se déploie depuis peu en Océanie. Tewfik Hamel propose une perspective générale sur l’évolution de la stratégie militaire de la République populaire de Chine, avant que Jean-Paul Maréchal ne s’intéresse à la « diplomatie climatique » de la Chine, grande puissance fortement responsable d’émissions de gaz à effets de serre mais qui courtise de petits États insulaires au moyen de promesses d’un partenariat « vert ». Alexandre Dayant offre une analyse précise des données relatives aux aides au développement fournies aux petits États insulaires par les États partenaires, asiatiques ou occidentaux. Et Henryk Szadziewski examine plus précisément l’effet qu’a sur l’image de la Chine l’échec de certains de ses projets d’infrastructures aux Fidji.

  • Enfin, le dernier axe de ce numéro aborde les réponses apportées par les puissances occidentales à l’influence croissante de la Chine en Océanie, par l’angle d’une concurrence diplomatique dans la région. Adrien Rodd propose un aperçu général des rivalités diplomatiques sino-occidentales dans le Pacifique-Sud, montrant les avantages dont dispose la Chine en matière de relations avec les États océaniens, sans qu’elle ne puisse toutefois espérer, à court ou moyen terme, supplanter le rôle régional essentiel de l’Australie. Kendra Roddis et Alexander Tan analysent et comparent les modalités, la réception et l’efficacité de la « diplomatie de la défense » exercée respectivement par la Chine, l’Australie et la Nouvelle-Zélande auprès des États insulaires océaniens en développement. Christian Lechervy analyse dans le détail l’importance que revêt la zone micronésienne dans l’approche stratégique des États-Unis d’Amérique à l’ensemble indopacifique.  Annick Cizel analyse plus généralement, au-delà de la région micronésienne, les politiques américaines d'alliances dans la région Asie-Pacifique et les positionnements qu’y adoptent les alliés des États-Unis. Denise Fisher, enfin, s’intéresse à l’autre puissance économique et militaire occidentale ayant conservé un ancrage territorial océanien – à savoir, la France.
You will get a PDF (5MB) file

Customer Reviews

There are no reviews yet.