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Esperanza à Tanger (Français) Cinq premiers chapitres

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Préface
[Enrique]
Dans les lignes suivantes, je vais expliquer pourquoi le roman s’intitule « Esperanza à Tanger ».

Esperanza Chappory est décédée à Tanger, à l’âge de 14 ans ; mais elle est toujours parmi nous et dialogue avec son petit-neveu, Enrique. Je suis en train de coucher sur le papier non seulement les mémoires de Tangérois, mais aussi leurs opinions sur ce qu’Esperanza a vu et continue de voir en ces plus de 100 années passées auprès de nous. Le roman se compose de petits chapitres, dans lesquels Esperanza se confie à Enrique et ce dernier (l’auteur du roman) raconte quant à lui des souvenirs de son enfance et de sa jeunesse vécues à Tanger (du haut de mes presque 70 ans, je continue d’être un enfant).

Le nom que je mets entre crochets […] est celui de la personne qui prend la parole. Esperanza intervient toujours en premier et raconte le début de chaque chapitre, quant à moi, (Enrique), j’interviens à la fin. C’est la raison pour laquelle nous avons parfois de petites discussions ou des divergences d’opinion.

La famille Chappory était Tangéroise (comme ça, avec une majuscule), d’ascendance anglaise. Une famille très fortunée, qui finira désargentée, voire ruinée. La grande résidence Villa Eugenia, avec ses plus de 30.000 mètres de jardins, a été supplantée par trois immeubles hideux, malgré qu’ils conservent la magnifique vue sur le détroit de Gibraltar
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[Esperanza]

Enrique, merci pour cette introduction, qui me rappelle mes plus de 100 ans sous ces latitudes, où j’ai vu pratiquement tout ce que l’être humain a de bon et de mauvais ; pouvoir communiquer avec toi me permet de me rappeler, mais aussi de sentir, que je suis encore ici, que je vois toute la famille, les amis et les amis des amis. Une liste interminable. Mais je sais que je ne peux pas voir l’avenir, ni même l’imaginer car, il y a quelqu’un ou quelque chose qui m’en empêche.

Hier, je t’ai vu dans la maison du fils de ma sœur Eugenia ; il semble déjà bien âgé, mais c’est tout à fait normal à ses 92 ans accomplis. Il t’a raconté les voyages qu’ils ont faits à travers l’Europe des années trente, toujours à bord de luxueux bateaux magnifiques. Je te demanderais donc de mettre des photos de l’un de ces bateaux et de faire des recherches dans le carnet de voyage que tenait mon beau-frère Emiliano R. Marchena, puisque je sais que tu gardes une copie de ces carnets.
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