GERMAINE
On Sale
€17.00
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Voici Une édition libre.
GERMAINE DE EDMOND ABOUT
Les étrennes de la duchesse
VERS LE MILEU de la rue de l’Université, entre le numéro 51 et le 57, on voit quatre hôtels qui peuvent compter parmi les plus beaux de Paris. Le premier appartient à M. Pozzo di Borgo; le second, au comte de Mailly; le troisième, au duc de Choiseul; le dernier au baron de Sanglié. C’est celui qui fait l’angle de la rue Bellechasse. L’hôteldeSangliéestunehabitationdenobleapparence.Laportecochères’ouvresurunecourd’honneursoigneusementsabléeettapisséede treilles centenaires. La loge du suisse est à gauche, cachée sous un lierre épais où les moineaux et les portiers babillent à l’unisson. Au fond de la cour à droite, un large perron, abrité sous une marquise, conduit au vestibule et au grand escalier. Le rez-de-chaussée et le premier sont occupés par le baron tout seul; il jouit sans partage d’un vaste jardin borné par d’autres jardins, peuplé de fauvettes, de merles et d’écureuils qui vont de l’un chez l’autre en pleine liberté, comme s’ils étaient habitants d’un bois, et non citoyens de Paris.
Alors bonne lecture.
Credits: BIBEBOOK www.bibebook.com
Sources : — Bibliothèque Électronique du Québec
Ont contribué à cette édition :
— Association de Promotion de l’Ecriture et de la Lecture
Fontes : — Philipp H. Poll — Christian Spremberg — Manfred Klein
GERMAINE DE EDMOND ABOUT
Les étrennes de la duchesse
VERS LE MILEU de la rue de l’Université, entre le numéro 51 et le 57, on voit quatre hôtels qui peuvent compter parmi les plus beaux de Paris. Le premier appartient à M. Pozzo di Borgo; le second, au comte de Mailly; le troisième, au duc de Choiseul; le dernier au baron de Sanglié. C’est celui qui fait l’angle de la rue Bellechasse. L’hôteldeSangliéestunehabitationdenobleapparence.Laportecochères’ouvresurunecourd’honneursoigneusementsabléeettapisséede treilles centenaires. La loge du suisse est à gauche, cachée sous un lierre épais où les moineaux et les portiers babillent à l’unisson. Au fond de la cour à droite, un large perron, abrité sous une marquise, conduit au vestibule et au grand escalier. Le rez-de-chaussée et le premier sont occupés par le baron tout seul; il jouit sans partage d’un vaste jardin borné par d’autres jardins, peuplé de fauvettes, de merles et d’écureuils qui vont de l’un chez l’autre en pleine liberté, comme s’ils étaient habitants d’un bois, et non citoyens de Paris.
Alors bonne lecture.
Credits: BIBEBOOK www.bibebook.com
Sources : — Bibliothèque Électronique du Québec
Ont contribué à cette édition :
— Association de Promotion de l’Ecriture et de la Lecture
Fontes : — Philipp H. Poll — Christian Spremberg — Manfred Klein