Une jeunesse sacrifiée : de beaux rêves d’enfance avortés

Ce triptyque relate le vécu de Frya, mise au placard par son père au nom de la tradition, attendant un éventuel prétendant pour combler ses désirs de bas âge. À l’insu de celui-ci et contre toute attente, elle se fit inscrire à l’école. Son père lui fit grief pour cette désinvolture. La mère subit des représailles à cause de son incartade, conséquemment. Mais rien n’ébranle sa foi car, elle tenait à s’émanciper, à s’affranchir des contraintes sociales et morales. Soutenue par certains proches, la pauvre fille faisait des étincelles. Elle se distinguait par sa vertu et son abnégation dans un monde corrompu corps et âme. Le village croyait qu’elle était sortie de l’ornière et qu’une femme-long-crayon était un danger public. La demande en mariage se faisait de plus en plus pressante. Ainsi, elle s’évade à la faveur de l’obscurité. Minerve la recueille et la fait inscrire au Collège de La Revanche où elle décroche son Probatoire brillamment. Malheureusement, la famille hôte obtient une bourse et part pour La Sorbonne. Elle sera contrainte, par ironie du sort, à regagner le bercail. Elle brave, affronte et supporte tous les coups du sort. Or, son sort est dans les mains d’un bourreau.  Le père profite de l’opportunité pour la « sacrifier » à un des prédateurs qui, sans hésiter, l’arrache sans ménagements. Sous de cris de détresse, elle se débattit en vain. La pauvre finit par se rendre et devint une pondeuse d’enfants. Ses beaux rêves avaient avorté à cause d’un prétendu intellectuel opulent.