La culpabilité maternelle, je l’ai connue sous toutes ses formes : dans mes choix amoureux, dans ma séparation, dans mes moments de solitude, jusque dans le fait de prendre soin – ou pas – de moi. Cet article, c’est pour rappeler une chose essentielle : tu fais déjà assez.
Être mère, c’est aimer de toutes ses forces. Mais c’est aussi porter un poids invisible : la culpabilité.
On se demande sans cesse : Est-ce que j’en fais assez ? Est-ce que je fais bien ? Est-ce que je ne vais pas abîmer mon enfant ?
Et peu importe nos choix, il y a toujours cette voix qui juge, à l’intérieur ou à l’extérieur.
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🌑 Mon vécu
La culpabilité maternelle, je l’ai connue sous toutes ses formes.
Quand j’ai fait des rencontres amoureuses, je m’en voulais.
Quand je n’en faisais pas, je m’en voulais aussi.
Quand j’étais seule, je culpabilisais de ne pas offrir plus à ma fille.
Quand je prenais du temps pour moi, je m’en voulais de ne pas être avec elle.
Quand je ne prenais pas soin de moi, je m’en voulais aussi de ne pas montrer l’exemple.
Et bien sûr, il y a eu la culpabilité liée à la séparation, comme si c’était forcément un échec que je devais porter.
Bref, quoi que je fasse, je trouvais toujours une raison de me juger.
C’est ça, la culpabilité maternelle : un piège qui t’épuise même quand tu fais de ton mieux.
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🌱 D’où vient cette culpabilité ?
Les injonctions sociales : être parfaite, patiente, disponible, organisée.
Les comparaisons : aux autres mères, aux réseaux sociaux, aux modèles idéalisés.
Nos propres exigences : vouloir ne jamais faillir, être “toujours là”, combler tous les vides.
Le contexte de vie : séparation, maternité solo, manque de soutien… Tout alourdit encore ce sentiment.
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✨ Trois pistes qui m’aident à l’alléger
🌿 1. Me répéter : “Assez, c’est déjà suffisant”
Nos enfants n’ont pas besoin d’une mère parfaite. Ils ont besoin d’une mère présente, aimante, humaine.
✍️ 2. Écrire mes “preuves d’amour”
Chaque jour, je note un geste simple fait pour ma fille : un câlin, une histoire, un sourire, un moment partagé.
Ça m’aide à voir que je donne déjà beaucoup, même dans les journées les plus difficiles.
💛 3. Me rappeler que prendre soin de moi, c’est aussi prendre soin d’elle
Une maman épuisée ne peut pas tout donner. Prendre une heure pour respirer, se reposer, s’aimer… ce n’est pas la délaisser, c’est lui offrir une mère plus solide et plus douce.
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🌻 Ce que je veux dire aux mamans
Si tu ressens cette culpabilité, sache que tu n’es pas seule.
On la porte toutes, sous une forme ou une autre : liée au couple, à la séparation, au travail, à l’amour, à nos choix, à nos erreurs réelles ou imaginées.
Mais il faut que tu l’entendes : c’est normal de ressentir cette culpabilité, mais il ne faut surtout pas la croire.
Elle ne définit pas ton rôle de mère.
Tu fais déjà assez. Tu fais même beaucoup plus que tu ne crois.
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📘 Et après ?
Cet article est une première étape.
Je prépare un eBook dédié à la maternité et aux émotions des mamans (culpabilité, charge mentale, post-partum, routines bien-être…), avec des outils concrets pour alléger ce poids et retrouver confiance.
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👉 À tester dès aujourd’hui
Note chaque soir une chose que tu as donnée à ton enfant, même minime.
Devant le miroir, répète : Je fais déjà assez.
Offre-toi un petit moment rien que pour toi, sans culpabilité.
Trois gestes minuscules qui, répétés, transforment peu à peu la façon dont tu te regardes en tant que maman.
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