On parle de la grossesse. Parfois un peu de l’accouchement. Mais très rarement de l’après.
Le post-partum, je l’ai vécu comme un choc, et je crois qu’aucune préparation n’aurait suffi à rendre la réalité plus douce.
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🌑 Mon vécu
Mon post-partum est arrivé en pleine période de COVID. Autrement dit : seule. Pas de visites, pas de bras pour m’aider, pas de présence extérieure. Juste moi, mon bébé, et cette impression d’être enfermée dans un huis clos sans fin.
Et comme si ça ne suffisait pas, j’ai dû reprendre mes études très vite. Jongler entre les cours, les nuits blanches, les devoirs, et un nourrisson qui avait besoin de moi.
C’était une charge mentale et physique colossale, sans relais, sans pause, sans personne.
On ne m’avait pas dit que j’allais :
saigner plusieurs semaines,
pleurer sans comprendre pourquoi,
me sentir étrangère à mon propre corps,
culpabiliser de ne pas “profiter”,
alterner entre amour immense et sensation d’étouffer.
Et surtout, on ne dit pas assez que ça touche toutes les mères. Même celles qui ont déjà un ou plusieurs enfants. Chaque post-partum est unique, et chaque fois c’est un bouleversement.
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🌱 Trois routines douces qui m’ont aidée
🌿 1. Accepter l’aide (quand elle existe)
Pendant le COVID, personne ne pouvait venir. Mais j’ai appris à dire oui plus tard, quand une main se tendait. Accepter un repas, une garde d’une heure, un coup de ménage, ce n’est pas être faible. C’est respirer.
✍️ 2. Tenir un carnet de gratitude post-partum
Chaque soir, je notais une petite victoire. “J’ai pris une douche.” “J’ai fait sourire mon bébé.” “J’ai réussi à souffler 10 minutes.”
Des détails, mais qui m’ont rappelé que j’avançais, même dans le chaos.
💛 3. Créer des micro-moments rien que pour moi
Un thé chaud, une chanson écoutée seule, un masque de 5 minutes. Des gestes minuscules, mais essentiels pour ne pas m’oublier.
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🌻 Ce que je veux dire à toutes les mamans
On prépare les femmes à porter un enfant. Parfois, on les prépare un peu à accoucher. Mais presque jamais à l’après.
Le post-partum est une tempête. Et pourtant, c’est une réalité universelle : toutes les mères le traversent, peu importe leur âge, leur situation, ou le nombre d’enfants qu’elles ont déjà.
Alors non, tu n’as pas à être parfaite. Tu n’as pas à sourire tout le temps. Tu n’as pas à tout gérer seule.
Le post-partum, c’est un apprentissage, une renaissance parfois brutale. Mais tu restes une bonne maman, même dans tes larmes et ta fatigue.
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📘 Et après ?
Cet article est une première étape.
Je prépare un eBook complet sur le post-partum, où je partagerai :
mon témoignage vécu en pleine période de COVID,
la réalité physique, émotionnelle et mentale de l’après,
des outils concrets pour alléger la charge,
des pistes pour recréer confiance et lien avec soi.
Parce que toutes les mères méritent d’être préparées, pas seulement à la grossesse et à l’accouchement… mais aussi, et surtout, à l’après.
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👉 À tester dès aujourd’hui
Écrire une petite victoire dans un carnet chaque soir.
Accepter l’aide si elle se présente, sans culpabilité.
Prendre 5 minutes pour soi, même en pleine tempête.
Trois gestes minuscules, mais qui rappellent : tu existes encore.
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