On parle souvent du burn-out comme dâun âcoup de fatigueâ ou dâun manque de motivation. Mais câest bien plus que ça.
Le burn-out au travail, je lâai vĂ©cu deux fois. Et deux fois, jâai compris quâil ne sâagissait pas dâune simple baisse de rĂ©gime. Le burn-out, câest ton corps qui dit STOP, parfois de façon brutale.
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đ Mon vĂ©cu
La premiĂšre fois, je nâai rien vu venir.
Je me levais dĂ©jĂ Ă©puisĂ©e, je partais travailler avec la boule au ventre, je rentrais vidĂ©e, incapable de profiter de mes soirĂ©es. Je me disais : âAllez, ça passera avec un week-end de repos.â Mais ça ne passait pas.
Jâai commencĂ© Ă avoir des crises dâangoisse et dâanxiĂ©tĂ©, des palpitations, des migraines. Je nâarrivais plus Ă me concentrer, je relisais trois fois la mĂȘme phrase sans la comprendre. Mon corps me lĂąchait.
La deuxiĂšme fois, jâai reconnu les signaux plus vite. Jâai pris une dĂ©cision difficile : mâarrĂȘter, changer de poste, malgrĂ© les contraintes financiĂšres. Parce que parfois, il faut accepter que la santĂ© mentale passe avant lâargent.
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đš Les signes du burn-out au travail
Fatigue écrasante, qui ne disparaßt pas avec le sommeil.
Troubles du sommeil, insomnies ou nuits complÚtes sans récupération.
Crises dâangoisse, anxiĂ©tĂ© envahissante.
Troubles physiques : palpitations, maux de ventre, migraines.
Perte de concentration, mémoire qui flanche.
Perte de sens : le travail ne nourrit plus, il vide.
Isolement social : plus dâĂ©nergie pour les proches.
CulpabilitĂ© : honte de ne pas âtenir le coupâ, impression de ne pas ĂȘtre Ă la hauteur.
Le burn-out nâa pas dâĂąge ni de profil type. Il peut toucher Ă 20 ans comme Ă 50, au premier job comme aprĂšs dix ans de carriĂšre.
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đ± Ce que jâai appris
Le burn-out nâest pas une honte. Ce nâest pas une faiblesse, mais une rĂ©action normale Ă une surcharge anormale.
SâarrĂȘter, câest se sauver. Demander un arrĂȘt, changer de poste, dire non : ce ne sont pas des preuves dâĂ©chec, mais des actes de survie.
Mieux vaut prévenir que guérir. Quand les premiers signaux apparaissent, il faut écouter son corps au lieu de le forcer.
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âš Trois repĂšres qui mâont aidĂ©e
đż 1. ReconnaĂźtre et nommer le burn-out
ArrĂȘter de dire âje suis juste fatiguĂ©eâ. Mettre le bon mot dessus, câest dĂ©jĂ enlever une part de la honte.
âïž 2. Tenir un carnet dâalerte
Jâai Ă©crit mes crises, mes symptĂŽmes, mes ressentis. Ce carnet mâa servi de preuve pour moi-mĂȘme, mais aussi dâoutil pour comprendre lâampleur de ce que je vivais.
đ 3. Revoir mes prioritĂ©s
Me demander : Quâest-ce qui compte vraiment pour moi ?
Ce que je veux prĂ©server. Ce que je refuse de revivre. Ce que je suis prĂȘte Ă lĂącher pour retrouver la paix.
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đ» Ce que je veux dire Ă celles et ceux qui traversent ça
Si tu es en train de lire ces lignes avec les larmes aux yeux, sache une chose : tu nâes pas seul·e.
Le burn-out peut toucher nâimporte qui, Ă nâimporte quel moment. Ce nâest pas une question dâĂąge, dâexpĂ©rience ou de force de caractĂšre.
Ne laisse pas la honte tâempĂȘcher dâen parler. Tu as le droit de dire : âJe nâen peux plus.â
Tu as le droit de tâarrĂȘter.
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đ Et aprĂšs ?
Cet article nâest quâun dĂ©but.
Je prépare un eBook complet sur le burn-out au travail :
mon témoignage détaillé,
les signaux dâalerte que jâai appris Ă reconnaĂźtre,
les pratiques qui mâont aidĂ©e Ă me reconstruire,
des pistes concrÚtes pour retrouver un équilibre et redonner du sens à sa vie professionnelle.
Parce que le burn-out, ça ne se rÚgle pas avec deux semaines de vacances.
Câest un bouleversement profond. Et il mĂ©rite dâĂȘtre racontĂ© et compris avec des mots vrais.
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đ Ă tester dĂšs aujourdâhui
Note dans un carnet un signe qui tâinquiĂšte (fatigue, angoisse, perte de concentration).
Accorde-toi une vraie pause dans la journée, sans productivité derriÚre.
Parle de ce que tu ressens à une personne de confiance (médecin, psy, ami).
Trois gestes simples qui peuvent ouvrir une brĂšche.
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