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Une dame assise représentant la force de se révélé en dépression. Article expliquant lavant le pendant et l'après. Des routine bien être.

Dépression vécue : comment des routines simples et le carnet des émotions m’ont aidée à tenir

🌻 Dépression – 3 routines pour ne pas s’oublier

découvrez 3 routines bien-être et le carnet des émotions pour retrouver espoir, alléger le quotidien et prendre soin de votre santé mentale.


Quand mon médecin et ma psy m’ont dit : “Vous êtes en dépression”, ça a été un électrochoc.

Je pensais que c’était encore un burn-out, de la fatigue accumulée, un trop-plein comme j’en avais déjà vécu. Mais non. La dépression n’est pas un mot qu’on lance à la légère. Ce n’est pas “juste être triste” ou “avoir une mauvaise passe”. C’est une maladie, diagnostiquée, réelle.


Et quand tu entends ce mot, il peut faire peur. Moi, je l’avais senti au fond de moi, sans vouloir l’admettre. Mais l’entendre, c’est autre chose. C’est se confronter à une réalité qu’on voudrait éviter.

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🌑 Ce que la dépression m’a fait vivre


La dépression, ce n’est pas ce qu’on croit.

C’est passer 4h à fixer un mur sans même s’en rendre compte.

C’est oublier de boire, de manger, de se laver.

C’est avoir la sensation que tout est lourd, même un tissu posé sur soi.

C’est perdre la notion du temps, sans téléphone, sans livre, sans rien pour occuper ses mains.

C’est une sorte de vide qui avale les heures et t’anesthésie.


Et au milieu de ça, il faut quand même continuer à être maman, travailler, répondre, exister. Mais le simple fait de se lever devient déjà une montagne.

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🌱 Comment j’ai trouvé des repères


Avec ma psy, j’ai mis en place des routines. Pas pour “me guérir”, pas comme des recettes miracles, mais comme des repères. Des petites ancres qui m’ont empêchée de m’oublier complètement.

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🌿 Routine 1 : Un geste pour mon corps


Quand tout paraît compliqué, le corps devient une boussole.

Il y a des jours où je n’avais pas la force de prendre une vraie douche, mais je pouvais au moins ouvrir une fenêtre, respirer, lever les bras pour m’étirer.

Un autre jour, c’était sentir l’eau chaude couler sur moi et me dire : “Ok, j’existe encore.”

Ces micro-gestes, parfois ridicules en apparence, m’ont rappelé que je n’étais pas qu’une tête vide : j’avais encore un corps, et il pouvait m’ancrer.

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✍️ Routine 2 : Le carnet des émotions


Ma psy m’a proposé un carnet : chaque jour, noter une émotion, qu’elle soit positive ou négative. Mais surtout écrire :


- Comment mon corps avait réagi.


- Ce que j’en avais fait (ou pas).


Un jour, j’ai écrit “colère”, avec la mâchoire serrée toute la journée.

Un autre jour, c’était “joie furtive” en entendant ma fille rire.

Mettre ça noir sur blanc, c’était comme déposer des pierres sur un chemin. Même quand tout semblait flou, j’avais une preuve que je ressentais encore.

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🌻 Routine 3 : Garder un fil avec les autres


La dépression isole. Elle fait croire qu’on est un poids, qu’on dérange.

Alors j’ai appris à ne pas couper totalement les fils. Envoyer un simple “coucou”. Répondre par un emoji quand je n’avais pas la force d’écrire. Partager une photo sans commentaire.

Ça paraît peu, mais c’était énorme : c’était dire au monde “Je suis encore là.”

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💛 Ce que j’ai compris


La dépression n’est pas une faiblesse. Ce n’est pas un manque de volonté. C’est une maladie qui vide l’énergie, brouille les repères, enferme dans le silence.


Ces trois routines ne m’ont pas sortie de la dépression. Mais elles m’ont aidée à tenir, à ne pas disparaître complètement. À garder des traces de moi, même dans le brouillard.


Et si tu lis ces lignes et que tu te reconnais : tu n’es pas seul·e.

Tu n’es pas “fou”, tu n’es pas “faible”. Tu traverses quelque chose de réel, et il existe des petites ancres pour s’accrocher.

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👉 À tester dès aujourd’hui


Si tout paraît lourd, commence par ça :


✨ Ouvre une fenêtre et respire trois fois.

✨ Note une émotion dans un carnet.

✨ Envoie un “coucou” à quelqu’un, sans te forcer à dire plus.


Trois gestes minuscules, mais qui rappellent que tu existes encore.

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🌻 Et après ?


Cet article est une première pierre.

Je prépare actuellement un eBook beaucoup plus complet sur la dépression : mon parcours, mes séances de psy, les outils concrets que j’ai mis en place, et toutes les routines que j’ai testées (les utiles comme celles qui n’ont pas marché). Ce sera un guide sincère, incarné, pas une liste froide.


Parce que la dépression mérite qu’on en parle autrement : sans tabou, sans clichés, sans minimiser. Avec des mots vrais.


J’ai choisi d’illustrer ce texte avec trois couleurs qui, ensemble, racontent ce chemin :

Le gris, parce que la dépression, c’est ce brouillard lourd qui avale tout, cette perte d’éclat qui te fait disparaître à toi-même.

Le vert clair, parce que c’est la couleur de la santé mentale, celle de l’espoir fragile, des petites pousses qui montrent que la vie reprend malgré tout.

Le turquoise, parce qu’il symbolise l’air, la respiration, la sérénité qu’on finit par retrouver, même par petites touches au milieu du chaos.

Ces couleurs mises côte à côte, c’est comme une carte : partir du sombre, traverser le brouillard, et se rappeler qu’il existe toujours un horizon plus doux.


Si ce sujet te parle, reste attentif·ve : l’eBook sortira bientôt. 🌿